Livre co-écrit par Aurélie Aujard (expert en photographie auprès de la CEA), publié à l’occasion de l’exposition consacrée à la photographe Yvette Troispoux dans le cadre du Paris-photo.
Aurélie Aujard a été comissaire de cette exposition au musée du Montparnasse.
Véritable légende du monde de la photographie, Mademoiselle Yvette Troispoux continuait encore à 93 ans à faire des apparitions remarquées et à photographier inlassablement ses amis photographes dans les vernissages, au club des 30X40 ou dans les festivals. Celle que Doisneau surnommait sa photocopine était née en 1914 à Coulommiers et débuta la photographie en amateur à l’âge de 19 ans tout en travaillant comme employée de bureau à Paris pendant quarante ans. À sa retraite, elle se voua entièrement à la photographie, sa véritable famille, et réalisa les portraits des fi gures les plus importantes de son époque (Brandt, Kertész, Brassaï, Lartigue, etc.) avec une fraîcheur, une spontanéité, une connivence amusée que provoquait son apparition en une sorte de Miss Marple de la photographie.
Mais Yvette Troispoux fut aussi une photographe dans la tradition humaniste,saisissant lors de ses voyages, de ses errances sur les bords de Seine ou encore dans les paysages d’Ile de France,des instantanés poétiques et pleins de tendresse.
Cinq années après sa disparition, ce premier livre vient lui rendre hommage avec une sélection de ses plus belles photographies et deux textes évoquant sa vie et la place de son oeuvre dans la photographie française.
Avec le soutien de la Bnf, et l’aide du Musée de Coulommiers…